Juin 2006

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Sous un ciel éclatant, la Fondation Bivacco Valpelline a fait du bon travail dans le projet pendant une semaine dans la Valpelline.
Lors du séjour, le groupe de travail a visité, entre autres, la location de construction, la section Aoste du CAI, la Mairie de Bionaz et son Maire Monsieur Armando Chentre, une entreprise de constructions en bois et, bien sur, les Guides de Valpelline.
Il peut être dit -grace à la préparation aux Pays-Bas, la présence d'un de groupe de travail de 4 personnes, un Site et une belle carte de promotion- que la Fondation est prise au sérieux par les Italiens.

Il ne fait pas long avant que nous comprennions que les Guides de Valpelline n'ont pas de statut officiel dans ce projet. Cependant ils nous font savoir leur préférence en ce qui concerne la location et le design du bivouac. Pour le reste tout est réglé et décidé par la politique. C'est à dire: localement par la Mairie de Bionaz et, plus particulièrement, par son Maire Monsieur Chentre et regionalement par la Région d'Aoste.

En gros, le trajet à suivre est comme suit:
1) Approbation de l'idée et de la location.
L'idée a été acceptée. Il y aura encore des entretiens avec le propriétaire du sol. Il est déjà au courant du projet et le favorise. La permission de construction doit être accordée par la Commune de Bionaz.
2) Faire un budget et présentation des dessins.
La Fondation aura la responsibilité pour la présentation des dessins qui seront faits par un architecte Néerlandais reconnu internationalement. Elle s'occupera aussi de la préparation d'un budget pour le projet. Les chiffres et le plan de travail d'un autre bivouac, recemment construit, sera notre guide. Nous espérons que ces documents-là nous parviennent bientôt.
3) Faire un accord sur la division de frais entre la Commune de Bionaz, la Région, les sponsors et des autres intéressés.
Lors de la conversation avec le Maire de Bionaz, dans laquelle il a du contact téléphonique avec un fonctionnaire de la Région, on nous promets une participation italienne d'un minimum de 60% des frais. Les montants exacts et division des dépenses suivront après la présentation du budget.
4) Réalisation concrète du projet et construction du bivouac.
Probablement il n'y aura pas de volontaires (pour la construction) dans le camp italien. Les gens sont très occupés et ont l'habitude d'être payés pour ce genre de travail. Néanmoins, nous essayerons de garder ce poste du budget aussi bas que possible.

Mais reprennons-nous la ligne chronologique de notre visite de travail et laissez-nous vous emporter sur notre voyage de découvertes...

Mardi, le 6 juin 2006:
Jour du départ, du voyage et de l'arrivée à Bionaz où nous sommes très cordialement accueillis par l'aubergiste de "La Bâtise", Dirk Kerremans.

 

Mercredi, le 7 juin 2006:

Le groupe de travail visite Pra de Dieu.
Nous sommes enthousiastes de la promenade et de l'alpage.

 

 

Ici et là, la route devrait être mieux marquée. La promenade est bien à faire dans un paysage alternant montées, descentes, ruisselets et terrains plats et dure un peu plus de deux heures.Caché derrière une dernière lisière de pins, on découvre soudainnement un alpage magnifique avec deux maisonnettes en ruines.

Invisible de la vallée et totalement inattendu. De quelques collines qui entourent la pré on peut voir Bionaz et la vallée.

 

C'est l'endroit parfait pour un bivouac. Cependant, les guides ont laissé tomber l'oeil sur un endroit un peu plus haut et situé plus stratégiquement pour l'ascension (et la descente) de la Becca di Luseney.

Jeudi, le 8 juin 2006:

Visite de travail chez Chenevier, entreprise de constructions en bois.

 

Sans notification préalable nous y sommes chaleureusement reçus et nous avons eu un entretien étendu avec ingénieur Luca Frutaz.Chenevier a une large expérience dans la construction de chalets à altitude. Travailler avec un hélicoptère ne leur est pas étrange. Luca a entendu parler de toits d'herbes mais ne connaît pas une entreprise dans la région qui puisse livrer une telle chose. On prendra une decision sur la façon de finir le toit dans un autre stade.


On a laissé des copies des dessins chez Chenevier. Luca les utilisera pour en faire un devis provisoire pour la partie de bois. Il ne prend pas en compte le toit d'herbe, la fondation, le chauffage ou l'électricité.

 

Il propose l'utilisation d'un bois (de pin) léger et pas de larix car ce bois est trop lourd. Chenevier est spécialisé aux charpentes courbées. La composition des façades est étonnante: elles consistent de plusiers couches avec une structure ouverte de lattes à l'extérieur, une couche d'isolation au milieu et encore une couche de lattes à l'intérieur. On va essayer de préfabriquer les grandes façades d'une telle manière que toute la capacité de charge de l'hélicoptère (700kg) peut être employée. Chaque service d'hélicomptère commence avec un montant de €300,00. Après ça on paye €18,00 par minute de vol! 

Pour finir la visite, Luca nous a montré l'usine. Nous avons bonne confiance en la coopération avec Chenevier et nous sommes enthousiaste sur la bonne réception. En plus nous sommes curieux de connaître la calculation provisoire...

Des gros creux dans le ventre... temps pour un picque-nicque dans les alentours d'Aoste.
Et voilà, après de nombreux virages et bien de mètres plus haut, nous trouvons l'endroit parfait: un verger avec une vue superbe!

 

En retournant à l'auberge, nous faissons un petit stop au camping "Lac Lexert", un peu avant Bionaz, pour y faire une courte inspection. Il est peut-être possible d'y rester plus tard, pendant la construction du bivouac. Arjen fait l'inspection et les autres retournent à leur jeunesse...

 

Plus tard, à "La Bâtise", la journée repasse la revue. Nous pensons que c'était une journée réussie!
Pas longtemps après le souper des bruits ronflants échappent de la chambre à coucher oû on rêve déjà des aventures du lendemain...

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Vendredi, le 9 juin 2006:

Beaucoup d'activités ce jour, dont lesquelles:
1) Arjen et les Guides de Valpelline visite le 'veritable' Pra de Dieu.
2) Werner, Marcel et Cécile font une promenade vers Rifugio Prarayer
3) Le groupe de travail visite le CAI, section d'Aoste.

 

1) Pra de Dieu:
Arjen monte avec Pietro Giglio, la femme de Pietro et Maurizio Gaillard, qui est accompagné de son chien Tico, pour localiser et inspecter l'emplacement de construction.

Au-dessus de l'alpage visité quelques jours plus tôt se trouve un massif de rocher. Aux cotés gauche et droite monte un couloir vers le Col de Mont Dzalou.

 

Le couloir droite est une moraine et il est difficile de s'y promener. La route continue alors par le couloir gauche et tourne plus loin à droite. Et là, après un sillon raide et sur un plateau large, se trouve la location de construction désirée par les guides (2.538m).Le sommet... et Pietro laisse savoir vouloir filmer un interview avec Maurizio et Arjen pour la RAI Aoste.

 

Le plateau est assez large pour la fondation, pratiquement horizontal et il s'y trouvent assez de pierres pour cette fondation. Du Becca de Luseney, ainsi que de la vallée la location est bien visible. Une vue spectaculaire et de l'eau qui vient d'un petit ruisseau du glacier du Luseney. Plus tard un beau bassin pourrait y être construit.

Une véritable surprise pour Arjen. Il a une minute pour se récupérer et ensuite il doit expliquer, devant la caméra, pourquoi il est commencé à cet aventure...
Pietro promets de nous envoyer une copie du film.

 

2) Promenade Prarayer:
Arjen est parti avec les Guides de Valpelline. Le reste du groupe de travail n'a pas envie de rester à l'auberge et de ne rien faire. Il y a beaucoup de belles choses et une belle nature à voir dans les alentours de Bionaz. Le groupe se décide pour une promenade en longeant le lac du barrage (Lago di Place Moulin) vers Rifugio Prarayer.
Aubergier Dirk proposent, pour l'aller, de prendre le haut chemin. Seulement une cinquantaine de mètres d'élévation qui valent bien la peine!

Une promenade agréable dans une nature féerique.

De la terrasse de Rifugio Prayarer (2.005m), oû le groupe mange le déjeuner sous un ciel éclatant, le lac de barrage peut être admiré. 

Après la promenade tous les membre du groupe de travail se retrouvent à l'auberge et tout le monde raconte enthousiaste de sa journée. Ceci ne dure pas trop longtemps car l'heure de la prochaine visite s'approche...

3) Visite au CAI, section d'Aoste:
Haut dans un bâtiment à Aoste, le groupe de travail, Maurizio Gaillard et Pietro Giglio, rencontrent Mr. Varda le président du CAI (Clup Alpino Italiano) local.

Après une explication et une demande d'aide financier pour notre projet, Mr. Varda nous fais savoir que la section en ce moment n'a plus un sou disponible à cause d'un projet de restauration d'un grand refuge dans les contrées du Mont Blanc.
Mr. Varda nous explique le rôle de la politique pour ce genre de cas. On nous assure que, normalement, on peut compter sur une contribution pour 60% des frais de la Commune et de la Région.Le groupe de travail est intéressé aux chiffres d'un projet pareil ou du moins comparable. Ces chiffres serviront de guide pour faire notre budget. On nous promets de les trouver et de les envoyer aux Pays-Bas.

 

Mr. Varda est très enthousiaste sur notre projet et il va le promouvoir pendant la prochaine réunion de la Section du CAI. Prudemment il nous dit de nous renseigner auprès de lui pour de l'aide financier dans environ un an...

Sur une petite terrasse, avec Maurizio et Pietro, la rencontre est finie. Les bruits du match d'ouverture du Championnat du Monde de foot se mêlent avec les conversations. Le contact devient plus informel et devient même un peu amicale Le projet pousse, le groupe de travaille l'aime!Weekend du 10 et 11 juin 2006:

 

 


Seulement après le weekend le groupe de travail aura sa dernière réunion, celle avec le Maire de Bionaz. Naturellement, il n'y a pas question de rester à l'auberge et de ne rien faire et le groupe décide de faire une promenade au Lac Fallere.

Se lever tôt, un petit déjeuner de Dirk, compléter les sacs à dos et de nouveau dans la voiture pour un rendez-vous avec la montagne!
La promenade est commencée de Vetan. Au début il faut suivre un sentier très long et après... ça monte...

Il fait très beau et il ne dure pas longtemps avant que les premières gouttes de sueur deviennent visibles sur le front des promeneurs. Une petite pause, une dernière colline... Et le splendide Lac Fallere (2.415m) se montre dans toute sa gloire.

Les dernières restes de l'hiver sont encore visibles mais bientôt le printemps y regnera.

La troupe prépare le camp pour la nuit et porte un toast à la merveilleuse nature italienne qui nous a porté le plaisir d'une autre belle promenade.Après un repas nourrissant le soleil drape ses derniers rayons de lumière sur les sommets du Granparadiso. Il est un peu froid maintenant mais le groupe peut se chauffer à un tout petit feu.

 

 

La nuit tombe. La pleine lune remplit cette nuit d'une lumière sereine et céleste. La troupe se retire pour la nuit.

Le lendemain matin le soleil brule déjà et il peint la montagne de nombreuses nouvelles couleurs.

Arjen s'apprête pour la montée du Mont Fallere (3.061m) et part vers sept heures du matin.

Quand il est de retour il raconte abondamment de son tour de matin. Le sommet du Mont Fallere maintenant est caché derrière les nuages mais ils n'ont pas dérangé Arjen. On range les tentes et toutes les choses disparaissent dans les sacs à dos.

Quelques heures après Arjen parvient au sommet.


Chaque pas de la descente nous porte vers notre réunion avec le Maire de Bionaz...!

 

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Lundi, le 12 juin 2006:

Il est presque 10 heures et le groupe de travail se trouve devant la porte de la mairie de Bionaz. Le Maire, Monsieur Armando Chentre, nous accueille de façon challeureuse et objective. Dans la large salle de réunion où nous parlons avec le Maire, nous lui rendons un peu timide avec le petit souvenir que nous avons pour lui; un livre avec des photos de paysages néerlandais.

La conversation est reprise et Monsieur Chentre nous explique quel trajet il faut suivre. La partie bureaucratique durera assez longtemps. Un an après ce jour serait déjà très vite. En ce moment il n'est pas clair qui deviendra le propriétaire du bivouac. Il est évident que ce ne sera pas la Fondation Bivacco Valpelline. 

Quand on parle de l'aspect financier du projet, le Maire nous rassure et nous fait savoir de pouvoir compter sur une contribution italienne pour un minimum de 60% du coût. Il va nous écrire et envoyer un document officiel dans lequel ceci sera défini et expliqué. 

En tant que président, Arjen fait savoir au Maire de ne rien vouloir presser ni hâter dans notre projet. Par contre, nous aimérions avoir et sentir l'impression d'être pris au sérieus. Le Maire est surpris, de bonne façon, de notre enthousiasme et nous assure de son engagement personnel.

Finalement les taches pour tous passent en revue. Pour le camp néerlandais cela veut dire la préparation des dessins officiels et la présentation d'un budget détaillé.
Pour la Commune de Bionaz cela veut dire la délibération avec le propriétaire du terrain et la recherche d'un propriétaire futur pour le bivouac. Et bien sûr de faire le document officiel dont on a parlé plus tôt. Monsieur Chentre est un homme occupé. Malgré ça la conversation a duré une bonne heure. Nous partons de la Mairie avec une ferme poignée de main et un bon sentiment!

 

 

 

Dans l'après-midi nous rencontrons Maurizio Gaillard à Valpelline pour lui dire comment la rencontre avec le Maire s'est passé. Par pur hasard nous y tombons sur Sergio Petey.

La surprise de la journée vient de Maurizio qui nous invite, pour conclure notre voyage de traivail, à venir manger chez lui à Fénis.
Le soir, en y arrivant, nous le voyons haut dans un cerisier en train de cueillir notre dessert.

 

 

C'est un repas avec des plats non seulement traditionnels mais aussi de leur propre terre. La fête est complète!

Maurizio nous dit qu'il a (maintenant...) bonne confiance en notre entreprise!

Finalement il faut dire l'au revoir à la famillie Gaillard et rentrer à "La Bâtise" pour y passer une dernière nuit. Le lendemain matin est le matin du jour qui nous ramène, tous souriants, dans notre plat pays...


Conclusion de cette visite: Il y a beaucoup gagné cette semaine! Même si la partie bureaucratique, dont nous ne pouvons rien faire, durera longtemps... nous sommes tous prix au sérieux et enfin le bivouac va y être!!